MOLIERE A LA RUE

Le Contexte

Le 26 décembre 1662, Molière donne L’Ecole des Femmes. La pièce fait l’effet d’une bombe.

La querelle de L’Ecole des Femmes durera deux ans. Pamphlets et comédies satiriques se succèdent.

Molière, marié depuis un an, est cruellement attaqué jusque dans sa vie privée.

Nous sommes en 1663. Molière a 41 ans.

La troupe de l’Illustre Théâtre a vécu, celle de Monsieur le Prince de Conti aussi...

Molière dirige la Troupe de Monsieur, frère du Roi. Il est au Théâtre du Palais-Royal .

À ce moment précis, on pourrait presque croire que tout va aller pour le mieux...

La Pièce :

Notre Molière s’est couché, un soir de 1663.

Il est le personnage central… Le rideau s’ouvre, il dort...  Il rêve... ou pas...

Dans son lit, dans son siècle, ici, maintenant, demain…

Et Jean Baptiste visite, découvre, s’étonne, hallucine, s’émerveille.

Autour de lui, la spirale s’organise, la tempête se lève...

Tout s’envole, virevolte, s’emmêle, s’entrechoque...

De plus en plus vite...  Jusqu’à manquer de souffle…

Et si, entre théâtre classique et intemporalité du propos, on a du mal à s’y retrouver...  c’est un peu fait exprès...

Une heure quinze durant, Molière assiste à un curieux assemblage de L’Avare, Amphitryon, Le Bourgeois gentilhomme, Tartuffe, Les Femmes Savantes, Les Précieuses ridicules, Georges Dandin, Le Médecin malgré lui, Dom Juan, Les Fourberies de Scapin, Le Malade Imaginaire...

Et quelques bribes de la vie des comédiens.

De ceux qui le hantent jusque dans son lit à ceux qui jouent des pièces qu’on dirait de lui mais qu’il n’a pas encore écrites...


Pour servir ce projet, sont mis à contribution :

  • Une équipe

  • Théâtre, Chant, Marionnette, Masque, Escrime de spectacle...

  • Deux plans pour le jeu.

  • Une structure nomade pour le XVIIème siècle et le retour aux sources.

  • La rue pour le présent et comme symbole de la fragilité de l’entreprise artistique sous tous ses aspects...

  • Des comédiens d’aujourd’hui avec un petit quelque chose de toujours et d’autrefois...

    Leurs costumes en attestent...